Les valorisations d’entreprise vont diminuer cette année, cela ne fait aucun doute. Après des années de hausse continue, c’est normal. Les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel.
Est-ce pour autant l’occasion d’acheter pour une bouchée de pain une entreprise en grande difficulté ? Peut-être si vous vous sentez à même de relever ce genre de défi. Mais surtout, cela va ramener à des niveaux plus raisonnables les prix d’entreprises de qualité. C’est peut-être cela une vraie bonne affaire finalement…
Quelques règles sanitaires sont à respecter si vous vous lancez dans un projet de reprise en ces temps très particuliers :
- Respectez une distance de sécurité de 15 % par rapport aux valorisations d’avant-crise.
- Le port de lunettes est obligatoire. Il vous protégera contre toute analyse trop rapide ou trop optimiste de la situation.
- Votre bulle personnelle de conseillers est plus importante que jamais.
- Évitez les zones rouges (négoces autres qu’alimentaires, hôtellerie, etc.) et orange (restauration, …), sauf si vous pensez pouvoir les transformer en zones vertes (en lançant la vente en ligne par exemple) ou s’il s’agit d’une entreprise extraordinaire.
- En cas de doute, passez par la case testing. Si son chiffre d’affaires diminue de 20 %, l’entreprise est-elle toujours à même de payer toutes ses charges (en ce compris votre salaire) et de rembourser le crédit contracté pour son acquisition ? Si la réponse est non, une quarantaine est à privilégier jusqu’à des temps meilleurs.