Le métier de Schrödinger

Nous faisons le métier de Schrödinger !

Vous sur-évaluez ma société pour que je vous signe un mandat et pouvoir me facturer des milliers d’euros.

Vous sous-estimez la valeur de mon entreprise pour me faire accepter la première offre qui vient et toucher rapidement votre commission.

Voilà deux propos que nous entendons parfois. Ils sont contradictoires. Mais il nous arrive de les entendre de la même personne à quelques minutes d’intervalle ! Le chat de Schrödinger est à la fois mort et vivant. Nos valorisations sont à la fois sur-évaluées et sous-évaluées (selon certains).

D’où vient cette méfiance vis-à-vis des professionnels de la transmission d’entreprise ? Et surtout, comment peut-on vous donner la garantie que notre estimation est au plus juste ?

Faisons le point.

Un processus émotionnel

Votre entreprise, c’est votre bébé. Vous l’avez conçue ou vous vous en occupez depuis tant d’années. S’en séparer génère son lot d’émotions, d’autant plus si c’est un choix contraint par l’âge ou la santé.

Les nerfs sont à fleur de peau. Et c’est dans ce contexte tendu que vous allez devoir…

faire confiance à un inconnu

Eh oui, vous n’avez jamais vendu de société auparavant. Vers qui vous tourner ?

Vous trouvez des coordonnées sur internet, vous rencontrez une ou plusieurs de ces personnes. Elles affichent toutes des références et paraissent sympathiques. Mais tout de même, vous allez leur confier votre bébé… Qui est aussi votre capital-pension.

Il ne s’agit pas de se tromper dans votre choix. Et ce n’est pas simple d’accorder une confiance aveugle à quelqu’un avec qui vous n’avez passé que quelques heures.

Une méfiance justifiée ?

Ça y est, vous vous lancez et vous choisissez un intermédiaire. Vous lui confiez votre avenir et celui de votre entreprise.

Mais parfois, le doute revient. Votre intermédiaire n’a pas toujours le même avis que vos autres conseillers. Eux, vous les connaissez depuis des années et vous avez bâti une relation de confiance très forte.

Même s’ils ne sont pas des professionnels de la cession d’entreprise, vous vous demandez si ce ne sont pas eux qui ont raison.

Et si l’intermédiaire vous avait raconté n’importe quoi, sur la valeur de votre entreprise notamment ?

Cette crainte est compréhensible. Nous l’avons écrit, la cession de votre société est un processus où vous n’avez pas le droit de vous tromper.

Alors, comment être sûr que vous n’avez pas été manipulé par un filou ?

Pourquoi nous ne sur-valorisons pas

Nous nous rémunérons exclusivement à la commission. Nous avons fait le choix de ne pas facturer nos études de valorisation et nos dossiers de présentation. Un choix conscient, pour tisser un lien confiance.

Nous ne gagnons pas d’argent quand vous signez notre mandat. Au contraire, nous allons investir des ressources dans votre dossier. Et nous ne serons payés que lorsque vous vendrez votre entreprise à des conditions qui vous conviennent. Vous restez libre de refuser les offres que nous vous amènerons (même si elles sont supérieures à notre estimation), sans justification et sans indemnité.

Nous n’avons dès lors aucun intérêt à vous jeter de la poudre aux yeux. Pourquoi vous dirions-nous que nous pensons pouvoir obtenir 200 si nous pensons que votre entreprise vaut 100 ? Nous perdrions du temps et de l’argent sur un dossier qui n’a aucune chance d’aboutir.

Pourquoi nous ne sous-valorisons pas

Tout d’abord, nous connaissons la psychologie humaine. Nous savons que si nous estimons le futur prix de vente de votre société à 100, vous serez tenté de signer avec celui qui promet 150. C’est une première raison.

Ensuite, la valeur que nous avons estimée ne sera communiquée qu’à vous. Aucun « prix demandé » ne sera donné aux personnes qui s’intéresseront à la reprise de votre société. Elles devront faire leurs calculs de leur côté et venir avec une offre.

Il est donc possible qu’elles viennent avec une proposition (largement) au-delà de la fourchette que nous vous aurons annoncée. Mais soyons honnêtes : c’est très rare.

Enfin, rappelons que nous sommes payés uniquement via un pourcentage du prix de vente que nous obtenons. Notre intérêt est le même que le vôtre : vendre au plus cher, dans la limite de ce qui est réaliste.

Des estimations réalistes

Dans notre propre intérêt, nous devons donc vous fournir une estimation la plus juste possible de la valeur de votre entreprise. Pour ce faire nous nous basons sur notre connaissance approfondie du marché, issue des nombreux dossiers que nous accompagnons chaque année.